100 ans d histoire de Miami

[DJI DJI]

qq photos ;

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Alton road 1913

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construction de Collins bridge

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lincoln road

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je signale que Papy n'a pas connu cette époque ......je prends les devants !!!

Papy DJI DJI


tracer de Lincoln road ( environ de 1903 ?)

[lutins]

papy dji dji

ah bon ? es tu bien sûr que ce n est pas toi , le petit enfant sur la photo ?

[xavier]

Un tres beau panoramique de Miami Downtown en 1927

[shuner1]

papy dji dji

ah bon ? es tu bien sûr que ce n est pas toi , le petit enfant sur la photo ?

c est lui c est sur

[xavier]

construction de Fisher Island en 1918

[lutins]

xavier

super photos

on parle souvent de Brickell comme architecte , mais il serait intéressant de savoir qui a eu l idée ( ou les personnes ) d 'envisager et de dessiner l' évolution de Miami ??

[xavier]

Une rue que tout le monde connait bien


lutins ,ton historien recherche ça je m en charge

[lutins]

je tente : Ocean Drive ?

[FAB]

Xavier, si tu veux un VRAI challenge... trouve des trucs sur la construction de Normandy Island. Comme cette ile est un peu au nord, on trouve trés peu de choses sur elle.... c'est pourtant là que j'habite m... !

[xavier]

Bon j ai plein d info pour toi lutins:(j espere ne pas me tromper )
tout commence le 28 juillet 1896,la ville a été officielement constituée en société avec seulement 444 habitants
en 1897 Flager construit le Royal Palm Beach dont on a déja parlé (tres beau hotel pour l epoque)
Des cet evenement la ville commence a se contruire a tres grande vitesse par un flux de personnes venant du Nord est et du Midwest (on appelle cette periode le Boom Foncier)
la ville evolue toutjours avec des amenagements ,etc .....je passe vite
En 1914 James Deering (le proprietaire de Viscaya) participe a 10% de la population ,indirectement ,juste pour construire sa villa(personnes du chantier)et la tout s enchaine,des hotels pour heberger le personnels de tout les chantiers en cours ,qui apres s installent a miami ,et ça continue encore et encore
biensur l origine de tout c est bien Charles Lum et William Tuttle Brickell avec leurs plantations de coconuts et d agrumes

[lutins]

xavier

oui j ai repris l histoire de miami dans le post au dessus via les infos de wikipedia

mais ils ne parlent pas des origines des quartiers ( a part little havana et quartier affaires ) et qui on été après les principaux acteurs de ce développement....

je crois que c est un promotteur allemand qui est à l origine de Stars Island

et pourquoi Palm beach ? alors qu il y avait déjà miami......

[xavier]

Alors FAB ,tu vas me prendre pour un dieu

Le quartier a d'abord été établi par un alsacien
Henri Levy qui a déménagé a Miami Beach en 1922.
En 1926, il commence a créer sur une masse de terre marécageuse dans la baie de Biscayne, qui
plus tard deviendra la Normandie Île, se trouve actuellement dans le Nord de Miami beach
Levy a également contribué à la construction de la 79th Street Causeway.( c est ou j avais mon hotel)
Avec les noms de rues comme la rue de Versailles, rue de Bordeaux(celle la je l ai meme pas vue,quelle peine !!! ), rue
Notre-Dame et de la rue Vendôme, on pourrait facilement penser a la france

pour l instant j ai que ça ,mais j vais faire des efforts(j suis en vacances,donc j ai le temps)

[lutins]

un post un peu long

mais très intéressant !


Il y a 50 ans dans le décor de Miami on devinait une société bien plus segmentée. Dans les années 50 et 60, Miami était encore considérée comme une ville du sud américain, une ville touristique en plein essor de construction.

cartographie.png

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Au niveau de la répartition de l’espace, Miami abritait quatre groupes de culture distincte qui vivaient et travaillaient dans quatre communautés séparées mais indépendamment solidaires. La division la plus marquée existait entre la communauté dominante blanche et anglophone qui constituait la majorité de la population urbaine, et une communauté noire, plus pauvre, que les lois sur la ségrégation obligeait à vivre dans quelques quartiers désignés.
De nombreux noirs travaillaient au centre ville ou ailleurs, mais logeaient à Overtown (qui s’appelait alors le Central Negro District). Écoles et commerces étaient également sujets à la ségrégation ce qui faisait de Overtown une communauté á part entière avec ses avocats, ses médecins, ses professeurs et ses manœuvres. Parmi les commerces on comptait des hôtels, des théâtres et des restaurants groupés à la façon d’un centre ville, à quelques blocs au nord du centre de Miami. [iii]

Miami Beach, elle aussi était culturellement distincte. Après la 2ème guerre mondiale, un grand nombre de familles juives et de personnes retraitées envahirent Miami Beach, une ville indépendante, pour créer une communauté avec commerces, écoles, un gouvernement et des magasins. Une petite anecdote en passant: un dame de mes connaissances qui à l’époque, allait au lycée de Miami Beach, m’a raconté que sous l’influence de sa communauté, elle était persuadée que le judaïsme était la religion dominante aux Etats Unis. Elle n’avait aucune raison de passer le pont et d’aller à Miami.



La quatrième communauté distincte était celle des cubaines. En 1959, quand Fidel Castro a fait de Cuba un état communiste, il a confisqué les propriétés privées des classes privilégiées. Des milliers de cubains s’exilèrent vers Miami en un Exodus qui atteignit 600,000 sur une période de dix ans. La majorité des familles cubaines restèrent à Miami pour refaire leur vie et leur communauté et éventuellement s’établir sur Calle Ocho, un quartier à loyer modère qui avait abrité auparavant des immigrés venus d’Europe de l’est. Cette petite ville cubaine, elle aussi, était formée d’un ensemble d’institutions, notamment des banques qui financèrent la croissance rapide du commerce. [iv]

À cette époque, les quatre villes qui constituaient Miami étaient physiquement séparées et socialement stables. Au sein de ces communautés, les gens partageaient les mêmes valeurs, faisaient face ensembles à des défits importants. La communauté noire se galvanisa pour faire face à l’injustice et exiger les droits civiques. La communauté juive se regroupa pour fonder Israël après les horreurs de l’holocauste. Et les exilés cubains se liguèrent pour protester contre le gouvernement de Castro. Dans chaque communauté des enfants grandirent au sein d’un groupe de personnes qui se souviennent de la même histoire. Le quartier leur appartenait. Ils y rencontraient rarement des personnes qui ne leur ressemblaient pas.


années 60- 70


Et pourtant, le préjudice, marqué de violence, fermait hermétiquement les bordures entre les groupes. Encore dans les années 60 et 70 le Ku Klux Klan terrorisait celui qui dépassait les limites qui existaient entre groupes raciaux.[v] La route entre Miami et Miami Beach s’assombrissait sous la menace de l’antisémitisme.
Travailleurs noirs et cubains étaient en compétition acharnée pour les emplois à salaire bas.
Pendant ce temps, les autorités régionales faisaient drainer de grandes parcelles de terre à l’ouest de Miami pour y construire en dehors des limites de la ville. “Unincorporated Dade County” s’ouvrait pour les banlieues.

On a beaucoup écrit sur la banlieue américaine d’après-guerre en disant que c’était un phénomène de réaction aux changements sociaux. On imagine que des maisons séparées avec pelouses à tondre et voitures à payer pourraient apaiser la population et calmer l’agitation des villes. Certains argumentèrent qu’idéalement l’espace des banlieues offrait une échappatoire au ‘patchwork’ des quartiers échauffés qui protégeaient leurs frontières des uns et des autres.

En réalité cependant, les banlieues servirent à renforcer la ségrégation et à maintenir la dominance des blancs en excluant la culture de ‘l’autre.’


années 80


À Miami, ces batailles ravivaient de vielles disputes des états sudistes, qui explosèrent en émeutes dans les années 80. En même temps, cependant, les divisions simples qui existaient entre les populations basées sur les différences raciales, linguistique et religieuses étaient déjà compliquées par la présence d’autres groupes. Parmi ces groupes il y avait à Miami une communauté bahamienne qui se voulait distincte des noirs américains. D’autres immigrants, qui parlaient espagnol débarquaient d’Amérique du Sud, de Colombie, du Venezuela ou d’Argentine par exemple, mais n’avaient rien de commun avec les cubains de Little Havane. Nombreux furent les haïtiens qui débarquèrent dans les années 80, parlant un créole que personne ne comprenait, et des asiatiques s’infiltrèrent en grand nombre, invisibles, sans établir de Chinatown. Certains, dont les haïtiens les plus pauvres se regroupèrent dans des communautés urbaines, tandis que d’autres plus riches, rejoignirent immédiatement le flot de banlieusards.

[xavier]

[lutins]

xavier

hier , j ai oublié de mentionner que le mosieur Lévy d origine alsacienne qui avait quitté la france pour " créer " le quartier de fab : normandie ile devait je pense ête de confession juive ... puisque sur la carte on voit bien la population de miami beach


sinon, la photo était bien celle de Ocean Drive ?

[UfO]

Je parierais plus sur Biscayne avec the freedom tower

[xavier]

J ai trouve en 1920 , il y avait un hôtel France ( par contre je trouve pas l emplacement )
Très bel hôtel pour l époque

[FAB]

j ai oublié de mentionner que le mosieur Lévy d origine alsacienne qui avait quitté la france pour " créer " le quartier de fab : normandie ile devait je pense ête de confession juive ...

Je confirme. Et devinez quoi....... JE CONNAIS SON FILS !!! Il a dans les 60+ ans, et tient une boutique de bijoux pas loin de mon resto. Un jour il est venu y manger. On a discuté, en tant que "voisins de business"... et une fois que je lui ai dis ou j'habitais, il m'a raconté toute l'histoire de sa famille et de cette isle ! C'était TOP !

[FAB]

Avec les noms de rues comme la rue de Versailles, rue de Bordeaux(celle la je l ai meme pas vue,quelle peine !!! ),

Rue Bordeaux, elle est à 3 rues de chez moi ^^

[xavier]

Et devinez quoi....... JE CONNAIS SON FILS !!! Il a dans les 60+ ans, et tient une boutique de bijoux pas loin de mon resto. Un jour il est venu y manger. On a discuté, en tant que "voisins de business"... et une fois que je lui ai dis ou j'habitais, il m'a raconté toute l'histoire de sa famille et de cette isle ! C'était TOP !

Exellent !j espere qu il a herité d une partie de l ile
sinon j adore ton quartier FAB,je crois que je te l avais deja dis,lors de mes deux periples,j ai logé a chaque fois dans le coin